Vigilance ! Le scarabée japonais ou Popillia japonica

Vigilance ! Le scarabée japonais ou Popillia japonica

Le scarabée japonais ou Popillia japonica est un organisme de quarantaine prioritaire (OQP)[1].

Cela signifie que :

  • (option 1) la présence de ce scarabée représente une menace potentielle sur un plan économique, environnemental et/ou sanitaire de  par les dommages qu’il peut provoquer
  • (option 2) la présence de ce scarabée est susceptible d’avoir des impacts inacceptables sur un plan économique, environnemental et/ou sanitaire.

L’État demande à tous (particuliers et professionnels) une grande vigilance et un signalement immédiat aux services concernés (DRAAF/SRAL et FREDON de votre région). À ce jour, il n’a toujours pas été détecté sur le territoire français.

 

 

Comment reconnaitre le scarabée japonais ?

L’Adulte mesure environ 10 mm de long et 6 mm de large. Son abdomen, thorax et tête sont vert métallique. Les élytres sont de couleur brun cuivré  Un critère d’identification carcaractéristique est la présence de toupets de soies blanches sur le pourtour de l’abdomen.

En cas de doutes, contactez les services concernés (DRAAF/SRAL et FREDON de votre région).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quels sont les dommages caractéristiques du Scarabée japonais ?

Il est très polyphage, il se nourrit de près de 300 plantes différentes réparties dans 79 familles botaniques, dont des adventices.

Sur les parties aériennes des plantes, les adultes se nourrissent des tissus végétaux entre les nervures foliaires en ne laissant qu’un squelette de feuille à l’aspect de dentelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’où vient-il ?

Originaire du nord du Japon et de l’Extrême-Orient de la Russie, P. japonica a d’abord été découvert en 1916 aux USA, dans le New Jersey. Il est probablement entré aux États-Unis au stade larvaire avec des bulbes d’iris. Par la suite, ce ravageur réglementé de quarantaine a été trouvé dans les années 1980 sur l’île portugaise de Terceira, aux Açores. Sa capacité d’adaptation à de nouveaux biotopes et sa dynamique de population ont favorisé son établissement sur cette île puis, sur trois autres îles açoriennes.

  1. japonica a été signalé pour la première fois en Europe continentale en 2014, dans les régions de Lombardie et du Piémont en Italie.

 

Cet arthropode est réglementé sur le territoire de l’Union Européenne (UE) en tant qu’organisme de quarantaine prioritaire (OQP), au titre du Règlement (UE) 2016/2031 du 26 octobre 2016 relatif aux mesures de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux et du Règlement délégué (UE) 2019/1702 du 1er août 2019 établissant la liste des Organismes de Quarantaine Prioritaires (OQP). Les modalités d’exécution de ce nouveau règlement sont précisées dans le Règlement d’exécution (UE) 2019/2072 de la Commission du 28 novembre 2019 établissant des conditions uniformes pour la mise en œuvre du règlement (UE) 2016/2031 du Parlement européen et du Conseil, en ce qui concerne les mesures de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux, aussi appelé « Big Act ».

 

Pour plus d’information :

[1] Les organismes de quarantaine sont des organismes nuisibles qui ont une importance potentielle pour l’économie de la zone menacée et qui ne sont pas encore présents dans cette zone, ou bien s’ils sont présents, le sont à distribution restreinte. Ils font l’objet d’une lutte officielle

 

 

 

 

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