Comment la reconnaître ?

  • Les cotylédons : ronds et charnus ce qui la distingue des bidens, cosmo sulfureux ou oeillets d’inde dont les cotylédons sont allongés (voir notre Attention confusion !). Les feuilles qui sortent ensuite prennent rapidement leur forme très découpée.
  • Les feuilles : Larges, minces, très découpées, elles sont du même vert sur chaque face et très peu odorantes ce qui permet de la différencier des armoises communes ou de chine. Les feuilles, larges et opposées à la base des tiges, deviennent plus étroites et alternes vers le sommet.
  • La tige : Dressée, d’une hauteur de 30 à 120 cm (70 cm en moyenne). Velue, elle devient rougeâtre à partir de juillet. Très ramifiée à la base, elle donne à la plante un port en buisson d’autant plus large que la plante dispose d’espace.
  • Les fleurs : Petites et verdâtres, elles sont disposées à l’extrémité des tiges en un long épi rattaché par un pétiole à la plante. Comme pour le maïs, les fleurs mâles et femelles d’une même plante sont séparées avec :
    • Les fleurs mâles constituent l’essentiel de l’épi (partie haute) et sont regroupées dans de petits capitules en forme de cupule renversée. Un épi comprend de 20 à 50 capitules. Les fleurs mâles, à maturité, libèrent le pollen allergisant.
    • Les fleurs femelles sont très discrètes, insérées à l’aisselle des feuilles à la base des épis, isolées ou groupées par deux. Deux longs stigmates filamenteux surmontent l’ovaire de chaque fleur femelle. Après fécondation par le pollen, chaque fleur donne un fruit appelé akène.
  • Les graines : Chaque akène contient une seule graine. Il est muni de 5 à 6 épines. La graine ne se sépare jamais de l’enveloppe. Elle germe au printemps après que le froid de l’hiver ait fait disparaître sa dormance.

Retrouvez des images de chaque stades de développement dans notre photothèque.

Retrouvez également les plaquettes de reconnaissance dans notre boite à outils de communication