[RETEX] Suivi de la gestion de l’ambroisie en forêt communale et domaniale de Rabouillet (66) 

Après la rencontre et l’arrachage du 24 juillet, le plan de fauche 2024, décidé en concertation avec FREDON Occitanie, l’ONF et la commune de Rabouillet se poursuit. Ainsi l’épareuse communale a été passée pour la 1ère fauche début août sur les sites désignés (bords de chemin et clairière principale).

vue générale de la clairière de Rabouillet, 3 semaines après passage n°1 de l’épareuse. De jeunes plants d’ambroisie sont présents, ils seront fauchés lors d’un 2ème passage à montée des épis floraux. ( crédit photo FREDON Occitanie)

 

 

Pourquoi  les autres sites domaniaux ont décidé de ne pas « passer la lame ». ?

Car cette année, la végétation naturelle était telle qu’elle concurrençait fortement les ambroisies beaucoup moins présentes et restées au stade rosette sous les herbes ! Il était donc plus judicieux d’attendre, tout en surveillant et arrachant ou passant la débroussailleuse manuelle sur les petites zones sans concurrence végétale. 

Concurrence végétale forte ; dans ce cadre expérimental, les observations conduisent à faucher mi-septembre seulement, tout en éliminant minutieusement les plants isolés et au cycle végétal plus avancé sur les zones à nu. crédit photo FREDON Occitanie

 

Des observations régulières de la part des agents de l’ONF tout au long de l’été permettront d’enclencher les opérations au moment optimal. L’expérience d’une seule fauche tardive au moment où la végétation concurrentielle sèchera, laissant la place aux ambroisies (vers mi-septembre) devrait suffire alors pour éviter la production de graines. Le climat local dû à une altitude supérieure à 1000 m ne laissera pas le temps aux plants de recéper jusqu’à produire à nouveau des graines qui arriveraient à maturité.   

L’ONF s’est emparé de la problématique Ambroisie en mobilisant temps et crédits spécifiques via la mission d’intérêt général Biodiversité. C’est dans cet état d’esprit que la lutte concertée, tout en se basant sur un protocole, fait évoluer celui-ci pour chercher à répondre aux spécificités du milieu, de son climat et de ses exigences en matière de production. Cette adaptation et les observations liées aux différentes opérations menées offriront un intéressant retour d’expérience sur une gestion en milieu forestier.